Après ce baptême du feu à l’étranger, la routine de l’électrique en Suisse était et reste pratiquement une formalité. Bien que Roberto Amore ne puisse pas, ici non plus, disposer de sa propre station de recharge, il s’adapte bien à l’infrastructure existante. «Dans notre voisinage, il existe plusieurs options de recharge, dont une station de recharge rapide de 150 kW», explique-t-il. Dans ce dernier cas, la recharge dure environ une demi-heure.
Certains proches sont enthousiastes, d’autres sceptiques
Son passage soudain à la voiture électrique a également fait jaser dans l’entourage de Monsieur Amore. La plupart de ses amis et connaissances voient cela d’un bon œil. «Ils ont envie de m’accompagner», dit-il en riant. Seulement, de nombreuses personnes craignent que l’autonomie ne soit trop réduite. L’Audi e-tron Sportback 50 advanced Attraction présente une autonomie d’environ 300 kilomètres. Mais Roberto Amore l’a prouvé, il est facile de partir en vacances.
Cependant, malgré son expérience positive de la mobilité électrique, Roberto Amore devra restituer la voiture d’abonnement remportée au bout de trois mois et reprendre la route avec son ancienne Audi Q3 à moteur thermique. Pourtant, il a maintenant la certitude qu’il est prêt pour un passage définitif à la voiture électrique. Et il a déjà un modèle en ligne de mire: la Q6 e-tron, qui sortira sur le marché en 2024, lui a fait bonne impression. «C’est une très bonne voiture avec laquelle je m’imagine très bien effectuer cette transition.»
Et que conseille Monsieur Amore aux autres conductrices et conducteurs sur la base de son expérience? «Si vous voyagez principalement en Suisse, vous n’aurez aucun problème», conclut-il. «Et celles et ceux qui ne rechignent pas à diviser les longs trajets et à se rendre dans des régions où les possibilités de chargement sont moins bonnes apprécieront beaucoup la voiture électrique!»